Le nombre de dépassements de la valeur limite de 120 microgrammes par mètre-cube en moyenne horaire mesuré durant l’été 2019 est comparable à celui des dix années précédentes. Il en va de même des moyennes horaires maximales.

Les valeurs d’ozone mesurées le long des axes routiers sont en partie inférieures parce que le monoxyde de carbone présent en grandes quantités absorbe l’ozone pour former du dioxyde d’azote. C’est pourquoi les stations de mesure des centres-villes sont celles qui enregistrent à la fois les valeurs d’ozone les plus basses et les concentrations de dioxyde d’azote les plus hautes.

Des valeurs encore trop élevées malgré des améliorations sensibles

Les mesures mises en œuvre par la Confédération et les cantons depuis 1985 ont permis de réduire les émissions d’oxydes d’azote de plus de 50% et celles de composés organiques volatils de 75%. Les concentrations d’ozone restent néanmoins trop élevées. Il y a deux raisons à cela :

• La réduction des oxydes d’azote et des composés organiques volatils n’entraîne pas directement une diminution dans les mêmes proportions de la concentration d’ozone.
• L’ozone se propage sur de très grandes distances. Sa présence en Suisse est imputable en partie à la pollution atmosphérique dans d’autres pays.

C’est pourquoi il est important de poursuivre les efforts en Suisse comme sur le plan international. Les mesures doivent porter en priorité sur le trafic routier (prescriptions relatives aux gaz d’échappement) et sur l’utilisation de solvants (taxe d’incitation sur les composés organiques volatils).